Le côté pratique de l’empire du bien américano-sioniste des Etats-Unis, c’est que leur doctrine stratégique comme leurs rêves de domination éternelle s’étalent la plupart du temps au grand jour. Il suffit ainsi de savoir lire et de prendre un peu de son temps pour accéder à la doctrine géopolitique globale de l’oncle Sam, à travers l’ouvrage de Brzezinski Le Grand Echiquier, et comprendre l’obsession des élites à Washington au sujet de la Russie. Ce dernier, conseiller sous Carter, Reagan, puis Bush fils et enfin Obama (autant dire qu’il ne quitte jamais son lit de camp à la maison blanche…) voit dans l’Asie centrale le « pivot » géostratégique mondial qui constitue la clef de « la domination planétaire ». Ceci illustre assez bien la raison du déploiement des bases américaines autour de la Chine et de la Russie.


L’avantage donc, c’est que le Talmud géostratégique des élites à Washington est librement commandable sur Fnac.com ou sur Le bon coin,  et que sa lecture est on ne peut plus révélatrice des mentalités à l’oeuvre de l’autre côté de l’Atlantique où l’on parle ouvertement de « domination mondiale » et des stratégies à adopter afin d’étouffer toute puissance rivale avant qu’elle ne puisse contester le « nouvel ordre américain ». Bref, les états-unis s’y assument sans complexe en Captain América, gendarme et gouverneur de la libre entreprise du monde libre, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça fout la trouille.

Mais les choses ne s’arrêtent malheureusement pas là et Brzezinski a même un plan pour décérébrer la population mondiale dont il avoue lui même que 80% est superflue, c’est à dire inutile au niveau des organes de production. Il s’agit du « Tittitainment » qui consiste à maintenir les 80% superflus dans un état d’abêtissement « positif » (il faut rester un consommateur opérationnel afin de rentabiliser le temps de cerveau disponible), grâce, littéralement au divertissement et aux nichons (de titty, les nichons, et entertainment, l’industrie du divertissement), dont la réalisation la plus aboutie est pour l’instant la télé réalité…
Mais patatra, voilà que que Vladimir Poutine vient tout foutre en l’air selon un diplomate américain. Pour Christopher R Hill (c’est de lui qu’il s’agit), Dracula Vlad Poutine vient de faire foirer le « nouvel ordre mondial » de la mondialisation heureuse (on l’aura compris donc, grâce aux nichons de Loana. D’ailleurs quelqu’un a t-il pensé à l’informer de son rôle géostratégique majeur ?) Et Selon  Christopher :
L’annexion de la Crimée par la Russie et l’intimidation permanente de l’Ukraine semblent mettre un terme à une période de 25 ans, marquée par un effort pour amener la Russie à mieux s’aligner sur les objectifs et les traditions euro-atlantiques. La question qui se pose à présent est de savoir ce qui nous attend.
Qu’est-ce qui nous attend  donc si les Russes viennent nous chier dans la mondialisation de Rockfeller et Exxon mobil ? Voilà la question qui taraude Christopher. Mais rassurons-nous, il a également la réponse :
Au lieu de cela, le Président russe Vladimir Poutine semble s’installer dans un long hiver diplomatique. Les États-Unis doivent s’y préparer, en particulier en renforçant leurs partenaires et leurs alliés.
La Russie va donc être condamnée par contumace à « l’hiver diplomatique », à défaut de l’hiver nucléaire (autres temps autres moeurs), en compagnie de l’Iran. Voilà qui tombe bien, justement les deux pestiférés du moment sont en train de nouer un partenariat énergétique.
En attendant, et malgré la joie mondialiste que constituent les montagnes de dettes, le chômage massif dans les pays d’Europe du Sud, la réduction de la dépense publique et les privatisations, le gel des salaires et des pensions, les 50 millions d’américains bénéficiants de l’aide alimentaire, c’est bien en Occident que l’hiver semble s’être installé. Une question me taraude, à mon tour : pendant combien de temps les nichons de Loana vont-ils encore retarder le déclenchement d’un « printemps européen » ?