Translate

mardi 16 octobre 2018

basta de pollution !!!!!

L'horreur: Au large des Maldives, des tonnes de déchets s’amassent loin des yeux des touristes

Publié par wikistrike.com sur 16 Octobre 2018, 17:29pm
L'horreur: Au large des Maldives, des tonnes de déchets s’amassent loin des yeux des touristes
L'horreur: Au large des Maldives, des tonnes de déchets s’amassent loin des yeux des touristes
L'horreur: Au large des Maldives, des tonnes de déchets s’amassent loin des yeux des touristes
L'horreur: Au large des Maldives, des tonnes de déchets s’amassent loin des yeux des touristes
Chaque année, environ un million de touristes visitent la nation insulaire des Maldives pour son climat chaud et ensoleillé et son impressionnante beauté naturelle. Mais les déchets que ces visiteurs génèrent (combinés à ceux des 395 000 résidents) sont un casse-tête pour le petit pays.
Pour régler le problème, le gouvernement a décidé en décembre 1991 d’utiliser une île à part comme destination finale de l’énorme quantité de déchets produits par l’industrie du tourisme. Thilafushi, surnommée « Rubbish Island » (l’île poubelle), était à l’origine une lagune appelée Thilafalhu d’une longueur de 7 km et d’une largeur de 200 m dans les régions les moins profondes.
Thilafushi, en 2004
Thilafushi, en 2004 - Fizan/Wikimedia Commons/CC

Chaque année, environ un million de touristes visitent la nation insulaire des Maldives pour son climat chaud et ensoleillé et son impressionnante beauté naturelle. Mais les déchets que ces visiteurs génèrent (combinés à ceux des 395 000 résidents) sont un casse-tête pour le petit pays.
Pour régler le problème, le gouvernement a décidé en décembre 1991 d’utiliser une île à part comme destination finale de l’énorme quantité de déchets produits par l’industrie du tourisme. Thilafushi, surnommée « Rubbish Island » (l’île poubelle), était à l’origine une lagune appelée Thilafalhu d’une longueur de 7 km et d’une largeur de 200 m dans les régions les moins profondes.
D’énormes fosses ont été creusées, et les déchets ont été déposés au milieu de la fosse, qui a été remplie d’une couche de débris de construction et ensuite uniformément nivelée avec du sable blanc.

330 tonnes de déchets chaque jour

En moyenne 330 tonnes de déchets sont déversés à Thilafushi tous les jours, dont la plupart sont de Malé. A un moment donné, en une année, plus de 31 000 camions remplis d’ordures pouvaient être transportés à Thilafushi. L’incinération à ciel ouvert des déchets est également pratiquée ici.
« Quelqu’un se préoccupe-t-il de ce que les locaux et étrangers qui travaillent à Thilafushi inhalent ? »
Aujourd’hui, Thilafushi mesure plus de 0,43 km2. Elle accueille des activités industrielles (fabrication de bateaux, ensachage de ciment, embouteillage de méthane) et divers entrepôts.
Sur son blog, l’organisation environnementale Bluepeace a écrit que des piles usagées, de l’amiante, du plomb et autres déchets potentiellement dangereux s’infiltrent dans l’eau et créent de graves problèmes écologiques et sanitaires aux Maldives.

Bidons d’huile cassés, amiante, plomb

Mordy, du projet de voyages collaboratifs Atlas Obscura, a décrit le problème :
« L’activité commerciale ainsi que les décharges incontrôlées ont entraîné une abondance de matières toxiques dans la lagune – bidons d’huile cassés, amiante, plomb, et autres métaux nocifs mélangés aux ordures ménagères quotidiennes créant une boue toxique. Il y a peu d’endroits autour de l’île qui soit non pollué puisque des substances toxiques s’infiltrent dans l’eau et la fumée de la combustion des déchets inonde l’air. »
Le cinéaste Alison Teal a réalisé un documentaire sur son séjour aux Maldives dans le cadre de sa série de films Alison’s Adventures. Ses photos du voyage à l’île poubelle sont remarquables.
Le gouvernement a temporairement interdit le déchargement de déchets sur l’île en décembre 2011 après une forte augmentation des déchets flottant sur la lagune de l’île et dérivant en mer. Mais aujourd’hui encore, toutes les ordures de Malé finissent là.
Alibeyya, un commentateur d’un article du site de nouvelles locales Minivan, indique :
« L’environnement délicat des Maldives a besoin d’un système de gestion responsable des déchets. C’est un énorme défi [...] Les hôtels devraient être capables de se débarrasser de leurs déchets sans avoir à les déverser à Thialfushi. »

Une nouvelle prison

La gestion de Thilafushi a été transférée au Conseil municipal de Malé (MCC) en 2010 et un contrat a été signé en 2011 avec l’entreprise indienne Tatva Global Renewable Energy pour la réhabilitation de l’île et la gestion des problèmes d’ordures.
Mais l’accord n’a jamais été mis en œuvre à cause de la bureaucratie et de l’ingérence politique et récemment il a été annulé, ce qui rend l’avenir de Thilafushi incertain.
Abdullah Faraz écrit dans Minivan News :
« Le premier point à noter est que sous toutes les rhétoriques et manœuvres politiques se trouve un réel problème qui touche de nombreuses vies – le danger pour la santé publique, des enseignants et élèves hospitalisés, la fermeture d’écoles, la fumée, l’odeur, etc. Le public a le droit de se sentir mécontent, il est indigné et outré pour des raisons valables. »
En attendant, une nouvelle prison doit ouvrir sur l’île de Thilafushi le mois prochain.

Aucun commentaire: