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samedi 1 septembre 2012

source:wikistrike.com



SAMEDI 1 SEPTEMBRE 2012
Israël-Iran - Le plus haut commandant militaire US: "Je ne veux pas être complice" !


co.jpgLe Général Martin Dempsey, président du Joint Chiefs of Staff, le haut commandant militaire des Etats-Unis: « Je ne veux pas être complice » si Israël attaque l’Iran.
…Le plus haut gradé de l’armée des États-Unis a annoncé qu’il est contre la participation américaine à toute attaque menée par Israël contre l’Iran.

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USA et Israël se désolidarisent un peu plus chaque jour tandis qu’hier ; vendredi, les autorités iraniennes annonçaient que leur première centrale nucléaire fonctionnait dorénavant à plein régime.

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L’Allemagne, par le biais de la Chancelière Merkel, a montré elle aussi son retrait quant à une guerre contre le régime iranien  

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JERUSALEM (Reuters) - Israël est soumis à des pressions croissantes de la communauté internationale et notamment les États-Unis, pour qu'il n'attaque pas seul l'Iran, soupçonné par l'Occident de vouloir se doter de l'arme nucléaire.
Les récentes déclarations de dirigeants israéliens selon lesquelles le temps était désormais compté pour stopper le programme nucléaire iranien, ont pu faire craindre l'imminence d'une action militaire.
Alors que Téhéran affirme que son programme est uniquement civil, les puissances occidentales craignent une tentative d'obtention de l'arme nucléaire.
Israël, seul pays du Proche-Orient réputé détenir l'arme atomique, considère le programme nucléaire iranien comme une menace pour son existence.
Selon le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'Iran a doublé le nombre de centrifugeuses servant à l'enrichissement en uranium sur son site souterrain de Fordow.
Le vice-Premier ministre israélien Moshe Yaalon a déclaré vendredi craindre que l'Iran ne prenne pas au sérieux la menace d'une action militaire en raison des messages contradictoires renvoyés par les différentes puissances étrangères.
"Nous avons eu un échange de vue, y compris avec nos amis aux Etats-Unis, qui, à notre avis, sont en partie responsables de ce sentiment iranien", a-t-il déclaré sur les ondes de la radio 100FM.
Il a aussi montré du doigt le déplacement du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, à Téhéran cette semaine pour le sommet des Non-alignés.

TENSIONS ISRAÉLO-AMÉRICAINES
Les relations entre Israël et les États-Unis se sont tendues récemment sur la question iranienne.
Le premier quotidien israélien, Yedioth Aharonoth, a notamment rapporté vendredi que Benjamin Netanyahu et l'ambassadeur des Etats-Unis à Tel Aviv, Daniel Shapiro, avaient eu un échange "sans précédent" et "violent" dans le courant du mois d'août.
Netanyahu aurait critiqué Obama pour ne pas avoir fait assez pour arrêter l'Iran, ce à quoi le diplomate aurait répondu que le Premier ministre déformait la position du président américain.
Le chef d'état-major de l'armée américaine, le général Martin Dempsey, de longue date opposé à toute approche unilatérale, a déclaré que Washington ne voulait pas être blâmé pour une quelconque initiative israélienne.
"Je ne veux pas être complice si (Israël) choisit (d'attaquer)", a-t-il déclaré au quotidien britannique The Guardian de vendredi, ce qui suggère qu'il considérerait une telle initiative comme répréhensible ou illégale.
Si Israël peut retarder le projet nucléaire iranien, il ne pourra le détruire, a-t-il ajouté, expliquant qu'une action israélienne pourrait briser une coalition internationale qui a déjà sanctionné la République islamique.
Le quotidien Haaretz a, par ailleurs, rapporté vendredi que la chancelière allemande, Angela Merkel, avait délivré un "message sévère" au chef du gouvernement israélien, il y a une dizaine de jours, lui demandant de s'abstenir de toute attaque.
Le bureau du Premier ministre israélien et les ambassades américaine et allemande ont refusé de commenter ces informations.
La France demande plus de sanctions contre l'Iran

Fabius, lui, persiste et signe, toutes salives sorties... Ah Fabius, tu nous contaminerais presque...

PARIS - Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a déploré vendredi que l'Iran n'ait pas bougé sur la question du nucléaire et estimé qu'il fallait renforcer les sanctions, au lendemain d'un rapport sévère de l'AIEA sur le programme nucléaire iranien.

L'Iran n'a pas bougé de ses positions. Il faut renforcer les sanctions et il faut en même temps que l'Iran fasse des gestes, a déclaré M. Fabius sur la radio Europe 1. Je ne crois que les faits. Pour l'instant les faits constatés ne vont pas dans (la) direction souhaitée par la communauté internationale, a-t-il ajouté.

Malgré les sanctions internationales, l'Iran a doublé ses capacités d'enrichissement d'uranium sur son site de Fordo enfoui sous une montagne, selon un rapport jeudi de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui accuse aussi le pays, en des termes sévères, d'entraver son travail sur le site de Parchin près de Téhéran.

La France condamne les activités menées par l'Iran sur le site de Parchin, et qui amènent l'Agence à constater que sa capacité à vérifier des informations préoccupantes +a été compromise+, a déclaré le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay Vincent Floreani lors d'un point presse.

L'installation d'un nombre significatif de nouvelles centrifugeuses dans l'installation de Fordo constitue également un motif d'inquiétude alors même que l'Iran continue, au mépris de ses obligations, d'enrichir de l'uranium à 3,5 et à 20%, a poursuivi M. Floreani.

La France regrette vivement que malgré tous les efforts fournis, +aucun résultat concret+ n'ait pu être obtenu en raison de l'absence de réponse iranienne aux questions de l'Agence, conclut le porte-parole.

Après la publication de ce rapport, Washington a prévenu jeudi que le temps de la diplomatie ne durerait pas indéfiniment. La fenêtre pour résoudre (ce dossier) reste ouverte (...) mais elle ne restera pas ouverte indéfiniment, a affirmé le porte-parole du président américain Barack Obama, Jay Carney.

Les Occidentaux et Israël soupçonnent l'Iran de vouloir, sous couvert de son programme civil, développer l'arme nucléaire, ce que Téhéran a toujours nié. Le pays est sous le coup de six résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, dont quatre assorties de sanctions, notamment concernant l'enrichissement d'uranium.

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